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LA PARODONTOLOGIE TOULOUSAINE

" Knowledge is Power "
   Francis Bacon

La SFPIO SUD-OUEST

/  ORIGINE

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     Le Collège de Parodontie du Sud Ouest (CPSO) a vu le jour le 30 janvier 1968 avec pour premier Président le Pr Edmond BENQUE. La Fédération Européenne de Parodontologie (EFP) réunissant les différentes sociétés savantes nationales européenne a été crée en 1991. En 2002, le CPSO est devenu l'antenne régionale Midi Pyrénées de la Société Française de Parodontologie et Implantologie Orale (SFPIO) avec le regroupement des collèges régionaux sous la bannière de la SFPIO. Celle ci remplaçait la Société Française de Parodontie (SFP) pour peser plus sur la scène médicale et être mieux représentée au niveau national et européen dans les institutions.

 

Présidents successifs CPSO                         Présidents successifs SFPIO Sud-Ouest

 

1968 - Pr Edmond BENQUE                                           2002 - Dr Eric BAYSSE

1976 - Pr Jean Philippe LODTER                                   2006 - Dr Christophe MARTY

1979 - Dr Jean François DUFFORT                               2008 - Dr Véronique HONNORAT

1982 - Pr Michel GINESTE                                              2011 - Dr Pierre OLLÉ

1984 - Dr Jacques CADET                                             2014 - Dr Loic CALVO

1987 - Dr Jean Jacques MOOG                                    2018 - Dr Ronan BARRÉ

1990 - Dr Pierre BARTHET

1993 - Dr Gérard TAILLANDIER

1996 - Dr Christophe SERGENT

1999 - Dr Thierry SIMONET

 Le Bureau Actuel :
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PRÉSIDENT
Ronan BARRÉ
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TRÉSORIER
Matthieu RIMBERT
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SECRÉTAIRE
Alexia VINEL

Président depuis 2018

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VICE PRÉSIDENTE
Sara LAURENCIN
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TRÉSORIERE ADJOINT
Charlotte THOMAS
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SECRÉTAIRE ADJOINT
Véronique HONNORAT
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COMMUNICATION
Myriam KADDECH
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SPONSORS
Joffrey DURAN
PRESIDENT SCIENTIFIQUE Pierre BARTHET
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PRESIDENT D'HONNEUR
Christophe SERGENT
PAST
Christophe LAFFORGUE
PAST PRESIDENT
Loïc CALVO
/  OBJECTIFS

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La Société Française de Parodontologie et Implantologie Orale (SFPIO) est la société savante de référence dans le domaine de la Parodontologie en France. Elle rassemble à la fois des universitaires et les plus éminents cliniciens partageant le même désir de développer cette science. La SFPIO est membre fondateur de la Fédération Européenne de Parodontologie (EFP) qui rassemble les sociétés savantes européennes majeures en Parodontologie. L'EFP permet d'harmoniser la prise en charge des patients en établissant des concensus au niveau européen, mais aussi de comparer les conditions d'exercice des praticiens pour les faire évoluer. A ce titre, elle doit être l'interlocuteur des instances politiques pour le développement de notre spécialité. Outre ces rôles institutionnels, la SFPIO a évidemment pour objectif de rendre accessible les dernières avancées en Parodontologie à tous les Chirurgiens Dentistes en organisant des rendez vous réguliers de formations avec les meilleurs praticiens et les plus brillants orateurs du moment.

/  FUTUR

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En tant que société savante, la SFPIO sert également de plateforme de soutien à des protocoles d'études cliniques en parodontologie. Cet aspect pourra être développé pour faire des membres de la SFPIO un véritable réseau de recherche clinique permettant des protocoles de recherche multicentriques.

La GENÈSE selon le Pr Edmond Benqué

     Dans les faits, trois cours donnés par J.J. BARRELLE et P. DARGENT en Ariège ont fait naître le Collège de Parodontie du Sud-Ouest en 1968.

Les principes de BERLINER, associant la réalité bactérienne au trauma occlusal venaient révolutionner l’Odontologie d’alors, de nouvelles propositions de traitements locaux devenaient cohérentes. On pouvait consolider des dents mobiles.


Dans les 10 années qui ont suivi, le succès de cette société a été fondé sur des programmes à thème reliant les différentes disciplines odontologiques à la parodontie. La traditionnelle table ronde de décembre réunissait tous les conférenciers de l’année pour un grand débat. Chaque réunion rassemblait entre 250 et 300 auditeurs. Epoque pleine de chaleur et de fougue, où Andrée CHAPUT et Jean BADER étaient devenus nos fidèles argumentateurs. Nous invitions des conférenciers prestigieux à cette tribune : Sheldon BENJAMIN (Los Angeles), CAFFESSE (Ann Arbor), OSCHENBEIN (Dallas), BOWERS (Baltimore), Mario SPIRGI (Genève), GUGGENHEIM (Zurich), LEIBOWITCH (Paris), GOTTLOW (Goteborg), HARTER, ROUFFIGNAC et tant d’autres.

 

C’est en 1970 que la Parodontologie a été enseignée à la Faculté selon des concepts modernes appuyés sur la bibliographie. Les étudiants de 4ème et 5ème année remplissaient les amphithéâtres, avides de connaître cette nouvelle discipline qui se prétendait le centre névralgique de toute l’Odontologie. La consultation hospitalière par son recrutement confirmait à l’envi, ces prétentions. La chirurgie dominait les traitements créant quelques problèmes pour l’attribution des blocs-opératoires.


Le premier CES enseigné à Toulouse fut celui de Parodontologie, avec 18 inscrits la 1ère année. On devançait l’évènement, écrivant les cours de la semaine pour la semaine suivante, rassemblant les diapos de cas cliniques, la veille pour la projection du lendemain. Tout était à bâtir. Ce fut vécu dans un élan d’enthousiasme et d’énergie. Il fallut en 1980, le même enthousiasme, la même énergie pour obtenir d’un Conseil d’Université récalcitrant, la création du Diplôme d’Université de Parodontologie. Du côté hospitalier on nous créa une UF de Parodontologie avec 10 fauteuils, une salle de consultation, un bloc opératoire, un secrétariat avec une secrétaire dedans et un bureau pour le Chef de Département. On pleurait à l’Université où rares étaient les postes; par contre on riait à l’hôpital.

A la période de lutte et de pauvreté succédait celle du luxe et de l’envie.
Nous avions l’outil pour soigner, pour enseigner et surtout pour créer l’émulation des intelligences en rassemblant ce groupe bouillonnant que nous appelions « La Famille ».
C’est vrai qu’aujourd’hui où nous évaluons cette période à l’aune du temps passé nous savons avoir eu raison de donner ce que nous avions appris et d’avoir su écouter les argumentations et les critiques de nos élèves.
En un mot, nous avons réussi à faire beaucoup d’enfants; certains sont partis, beaucoup nous sont restés.

 

 

Il faut évoquer aussi les fameux « Symposium Odontologique de Rangueil » qui avaient à la Faculté, la vocation de maintenir à jour la Formation Continue des Enseignants en Parodontologie de toute la France. Cette initiative est née de l’étroite collaboration que le Département entretenait avec l’industrie pharmaceutique ( le groupe Pierre Fabre en particulier). Des scientifiques, cliniciens et chercheurs de grand renom ont animé des débats de très haute tenue : FRANK – KLEWANSKY – OGILVIE – PROYE – CHARON – ROSLING – BADERSTEN – NEWMAN – GANTES – TAWIL et d’autres figuraient sur les cahiers édités et distribués par Inava.

 

Les jours ont passé, les pouvoirs ont changé de main. Pierre BARTHET avec d’autres brillants cliniciens ont pris le relais. A côté du Département, fer de lance de la discipline, avec le D.U. de Parodontologie (J.F. DUFFORT), du Collège de Parodontie (Ch. SERGENT), une autre structure est née. Il s’agit d’un groupe d’étude et de recherche (R.E.P.) dont la vocation est la recherche clinique multicentrique avec la publication de ses propres travaux en collaboration avec la Faculté. C’est dire que la vie de cette discipline est toujours active car elle tente de réunir toutes les générations qui s’y côtoient.

 

Je suis maintenant obligé de reprendre la 1ère personne du singulier pour évoquer dans un but précis, mon passage à la Présidence de la Société Française de Parodontologie. Ô divine surprise d’avoir été choisi et surtout d’être le premier provincial à venir « changer les choses » (sic). Quelle équipe encore autour de moi : Jean-Louis GIOVANNOLI, Paul MATTOUT, Claude BIGOT, Jean SOUMEIRE, Jean-Marc DERSOT, Marie-Laure COLOMBIER, Georges RACHLIN.

Nous partîmes 400, nous arrivâmes 700 après le très fameux Congrès de Marrakech.
Mais il faut remonter à la 1ère séance. Invité : Van Der VELDEN. En l’amenant à la Domus Medica, traversant l’esplanade des Invalides, je lui confie mon intention de réunifier toutes les Sociétés Françaises et de proposer une Fédération Européenne. Il s’empare de l’idée. Appuyé sur une Société Hollandaise de 1000 membres il propose et on connaît la suite. Nous étions nous, trop séparés et malgré mes conseils, mes injonctions nous restâmes une structure restreinte et jacobine. Je pense qu’EUROPERIO 3 à Genève servira de détonateur pour réaliser enfin cette idée fédérative. Douze années se sont écoulées et j’entends dire que Philippe LEMAITRE et Jean-Marc DERSOT vont nous présenter l’enfant sur les fonts baptismaux. Protégeons enfin cette naissance retardée.

 

En terminant, je veux citer (circonstance oblige) ce proverbe zoulou qu’une brillante étudiante du D.U. de Parodontologie (Françoise Oscaby) réserva à la page de garde de son mémoire de fin d’étude :

 

    Si tu avances, tu meurs
    Si tu recules, tu meurs
    Alors pourquoi reculer ?

 

Elle disait là tous les tourments qu’elle avait endurés; elle ne savait pas qu’elle résumait toute l’histoire de la Parodontologie à Toulouse.

 

Pr E.P. BENQUE

 

 

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